22 février 2008
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Monsieur Serre, qui fut pendant douze années à la tête de notre municipalité prétend que, lors de son premier mandat, il a redressé les finances de la commue qui était sur le point d'être mise sous tutelle. (sic)
C'est la première fois que les gens qui ont vécu cette période entendent parler de ce problème. Auraient ils la mémoire courte ? Cette affirmation est-t-elle abusive, ou est-elle tout bonnement mensongère?
1989 : L'équipe Serre remplace celle de M. Alméras.
Ce denier, connu comme un homme calme et modéré, a laissé le souvenir d'un gestionnaire prudent.
Pour assurer le développement futur de la ville, il avait beaucoup investi en achetant les emplacements qui permettraient d'installer de futures entreprises ou services (Crèche, Maison de retraite, Centre Social...). Si l'équipe d'Alméras était bien à l'origine de ces projets, aucun n'était encore sorti de terre à la fin de leur mandat.
En projet aussi une zone industrielle, mais une étude les avait conduit à la conclusion qu'il était trop dispendieux et peu efficace de se lancer dans la création d'une mini zone à Bourg,. Ils envisageaient l'aménagement d'une seule grande zone cantonale (On parlait alors du Banc-Rouge à Saint-Just) qui serait beaucoup plus adaptée.
On voit donc mal comment les finances locales auraient pu être mises en péril par une politique aussi prévoyante.
Or, sitôt élu, voici que Monsieur Serre achète l'espace Marinier (prévu par son prédécesseur), puis se lance à grand frais, dans l'aménagement de la zone d'activité de Fanjouge et entreprend d'importants travaux de voirie sur le chemin menant au Tennis où il fait rapidement construire une "club-house" là où la précédente municipalité n'avait érigé d'un préfabriqué de récupération.
D'autre part, il décide de porter au maximum les indemnités de fonction du maire et des adjoints.
Comment a-t-il fait si les caisses étaient vides. Un emprunt? Depuis quand prête-t-on à une commune surendettée?
Enfin, une municipalité n'est mise sous tutelle financière qu'après plusieurs mises en garde de la Chambre Régionale des Comptes.
Or ce n'est pas en 1989 mais en 1999 que la Chambre des Comptes intervient dans les affaires de Bourg Saint Andéol. Elle reproche à son maire une mauvaise gestion de l'argent public.
Qui donc était maire en 1999 ? Monsieur Serre.
Si Monsieur Serre est un médiocre gestionnaire, c'est par contre un très bon candidat. Il met en pratique une technique qui a fait ses preuves à l'UMP appelée "story telling". Son directeur de campagne a construit avec lui de toutes pièces un personnage et une hisoire. Dans un scénario de catastrophe de l'économie locale, JMS le Chevalier Blanc, arrive et sauve la ville !
Dans cette optique il faut que la situation en 2008 apparaisse encore plus mauvaise qu'en 1989. Qu'importe s'il y a en caisse plus d'argent qu'en 2001, peu de gens savent ça. Alors il faut répéter sans cesse, même devant l'évidence du contraire, le mot "faillite" qui justifie le rôle du sauveur auquel il s'identifie entièrement. Il est tellement dans son personnage qu'on peut même se demander s'il a concience de mentir.
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